Le débat afin de déterminer si le gaz naturel liquéfié (GNL) est une source d’énergie propre et durable est complexe. Dans cet article de Molgás, nous analysons ses avantages et ses inconvénients, nous identifions les défis environnementaux et nous abordons d’autres questions fréquentes, comme la dangerosité du GPL, l’impact environnemental du GNL, la propreté et la durabilité du GNL. Nous explorerons les preuves scientifiques actuelles et vous offrirons une vision complète, informative et sans intention commerciale.
Qu’est-ce que le GNL ? (Contexte de base)
Le GNL est du gaz naturel converti en liquide à environ -160 °C, ce qui divise son volume par environ 600. Cette transformation facilite son transport par bateau, train ou camion vers des endroits dépourvus de gazoducs. Il est ensuite regazéifié afin d’être utilisé dans des générateurs électriques, des appareils de chauffage, des navires, des véhicules et des processus industriels.
Avantages du GNL en termes d’énergie « propre »
Réduit les émissions de CO₂ par rapport aux autres combustibles fossiles
- Par rapport au charbon, il émet jusqu’à 50 % de CO₂ en moins ; par rapport au pétrole, il en émet jusqu’à 30 % en moins.
- Sa combustion génère moins d’oxydes d’azote (NOx), de soufre (SOx) et de particules fines, ce qui améliore la qualité de l’air.
Combustible de transition dans le cadre de la transition énergétique
Il est considéré comme un « combustible de transition » : flexible et compatible avec les énergies renouvelables, il apporte de la stabilité lorsque ces dernières ne sont pas constantes. Les centrales à cycle combiné, par exemple, peuvent s’ajuster rapidement.
Transport maritime et industriel
- Dans les bateaux, il réduit considérablement les émissions polluantes par rapport au diesel ou au mazout lourd.
- Dans l’industrie et la production d’électricité, il est efficace et plus propre que d’autres sources de combustibles fossiles.
Inconvénients : risques dans la chaîne du GNL
Fuites de méthane : un problème grave
- La combustion du GNL peut être propre, mais les fuites de méthane sont extrêmement préoccupantes : ce gaz à effet de serre piégé dans l’atmosphère est environ 23 fois plus puissant que le CO₂.
- Un rapport indique que jusqu’à 8,8 % des émissions totales du cycle du GNL proviennent de fuites.
GNL et durabilité : Peut-il être considéré comme durable ?
Limitation nécessaire des émissions de méthane
Pour que le GNL soit durable, les fuites de méthane doivent être limitées à chaque étape du cycle. Des technologies de pointe et une surveillance continue sont essentielles. De plus, le captage et stockage du méthane et du CO₂ (CCS) peut considérablement réduire son impact.
Rôle dans les zones en déficit énergétique
Dans les régions dépourvues de réseau électrique ou dépendantes du charbon, le GNL a « amélioré la sécurité énergétique » et permis de réduire les polluants. Son utilisation doit cependant aller de pair avec des investissements dans les énergies renouvelables et les panneaux solaires à rendement élevé.
Comparaison avec le GPL : Le GPL est-il dangereux ?
Bien que ce ne soit pas la question principale, il convient de comparer les deux :
- GPL (propane/butane) : produit 20 % de CO₂ en moins par rapport à l’essence, 10 % en moins par rapport au diesel ; réduit également les NOx et les particules fines.
- Toutefois, le GPL ne contient pas de méthane et ses infrastructures d’utilisation (bouteilles de gaz, véhicules) comporte des risques de fuites ou d’explosions.
- En termes d’impact, le GNL peut permettre une réduction plus importante des polluants si le méthane est correctement contrôlé, mais il nécessite des investissements et des infrastructures plus importants.
Conclusion et bilan final
| Aspect | Avantages du GNL | Risques/inconvénients |
| CO₂ par rapport au charbon/pétrole | −50 % et −30 % respectivement | – |
| Qualité de l’air | Moins de NOx, SOx, particules fines | – |
| Émissions en chaîne | – | Méthane (jusqu’à 8,8 %), CO₂ provenant de la liquéfaction et du transport |
| Transition énergétique | Combustible de transition efficace | Susceptible de ralentir les investissements dans les énergies renouvelables en l’absence de régulation |
| Sécurité énergétique | Assure un approvisionnement stable | Investissement dans des infrastructures à long terme |
En résumé, le GNL peut être considéré comme une énergie de transition : plus propre que les autres énergies fossiles et utile afin de soutenir la croissance des énergies renouvelables.Finalement, le GNL n’est pas intrinsèquement une « énergie propre » ni « totalement durable », mais son rôle peut être utile s’il est soigneusement géré, de manière transparente et avec une vision à long terme vers un monde renouvelable.